samedi 27 février 2021

chronique dominicale N° 330 2009 2 sculptrices et 3 sculpteurs Burkinabé à Marc la Tour




12 ans déjà que nos amis, es sculptrices et sculpteurs burkinabé séjournaient à Marc la Tour pendant de chaudes journées d'août 2009.
Blandine Ouedraogo  travaille aussi le batik au Centre National d'Artisanat d'Art de Ouagdougou.Elle nous parle d' échanges avec une sculpture qui peut évoquer un masque africain, nous nous sommes revus  sur le site de Laongo où elle a sculpté plusieurs fois et pour des stages de batik en France où elle a eu très froid en hiver...
Sumai Boly qui vit maintenant à New York a sculpté également à Laongo .Elle est une habituée des voyages en France où elle a présenté les superbes bijoux qu'elle a conçu. Sa sculpture à Marc la Tour nous parle d'un problème de société : l'excision qui sévit encore en Afrique malgré son interdiction. On peut y voir une calebasse, des visages et un énorme couteau !
Faustin Tougma s'est installé en France avec sa compagne où il continue son activité de sculpteur. Sa sculpture à Marc la Tour est emblématique des meux de la planète. On perçoit une feuille et un visage, l'homme et la nature séparé par un mince filet où peut s'écouler l'eau de pluie. Un bien rare et précieux pour notre avenir et celui de l'Afrique.
 Romain Nikiema habite le quartier de Kamsonghin à Ouagadougou, c'est un habitué de Laongo mais il excelle également dans le travail du bois et du bronze. Il vient de terminer l'autel de la cathédrale de Ouagadougou. Pour nous il a sculpté la rencontre entre les peuples ,une forme qui pourrait faire penser à un instrument de musique à percussions d'où émerge deux visages.
Sylvain Yerbanga est un artiste qui manie le bronze, le bois ,la pierre et qui puisse son inspiration dans la culture de son pays tout en vivant aujourd'hui à Paris. Sa sculpture à Marc la Tour avec un visage tourné vers le Nord et un visage tourné vers le Sud nous interroge sur les relations Nord-Sud et  sur l'exploitation des pays africains émergents. 

12 years ago, our friends, sculptors from Burkina Faso stayed in Marc la Tour during the hot days of August 2009.
Blandine Ouedraogo also works batik at the National Arts and Crafts Center of Ouagdougou.She talks about exchanges with a sculpture that may evoke an African mask, we met again on the site of Laongo where she carved several times and for batik courses in France where she was very cold in winter...
Sumai Boly who now lives in New York also carved in Laongo. She is used to travelling in France where she presented the beautiful jewels she designed. His sculpture in Marc la Tour tells us about a social problem: the excision that still prevails in Africa despite its ban. You can see a calabash, faces and a huge knife!
Faustin Tougma settled in France with his companion where he continues his activity as a sculptor. His sculpture in Marc la Tour is emblematic of the birds of the planet. One perceives a leaf and a face, man and nature separated by a thin net where rain water can flow. A rare and precious asset for our future and that of Africa.
Romain Nikiema lives in the Kamsonghin district in Ouagadougou, he is a regular in Laongo but he also excels in woodworking and bronze. He has just finished the altar of the Cathedral of Ouagadougou. For us he sculpted the encounter between peoples, a form that could make us think of a percussion musical instrument from which emerges two faces.
Sylvain Yerbanga is an artist who wields bronze, wood and stone and who can his inspiration in the culture of his country while living today in Paris. His sculpture in Marc la Tour with a face turned towards the North and a face turned towards the South questions us about the North-South relations and the exploitation of emerging African countries.

Ya hace 12 años que nuestros amigos, escultores y escultores de Burkina Faso se alojaban en Marc la Tour durante calurosos días de agosto de 2009.
Blandine Ouedraogo trabaja también el batik en el Centro Nacional de Artesanía de Ouagdougou.Nos habla de intercambios con una escultura que puede evocar una máscara africana, nos encontramos de nuevo en el sitio de Laongo donde ella esculpió varias veces y para los cursos de batik en Francia, donde tuvo mucho frío en invierno...
Sumai Boly, que ahora vive en Nueva York, también esculpió en Laongo . Es una habitual de los viajes a Francia donde presentó las magníficas joyas que diseñó. Su escultura en Marc la Tour nos habla de un problema de sociedad: la escisión que aún persiste en África a pesar de su prohibición. ¡Se puede ver una calabaza, caras y un enorme cuchillo!
Faustin Tougma se instaló en Francia con su compañera, donde continuó su actividad como escultor. Su escultura en Marc la Tour es emblemática de los Meux del planeta. Se percibe una hoja y un rostro, el hombre y la naturaleza separados por una delgada red donde puede fluir el agua de lluvia. Un bien escaso y precioso para nuestro futuro y el de África.
Romain Nikiema vive en el barrio de Kamsonghin en Uagadugú, es un asiduo de Laongo pero también sobresale en el trabajo de la madera y del bronce. Acaba de terminar el altar de la catedral de Uagadugú. Para nosotros esculpió el encuentro entre los pueblos, una forma que podría hacer pensar en un instrumento de música de percusión del que emergen dos rostros.
Sylvain Yerbanga es un artista que maneja el bronce, la madera, la piedra y que puede inspirarse en la cultura de su país mientras vive hoy en París. Su escultura en Marc la Tour con un rostro orientado hacia el norte y un rostro orientado hacia el sur nos interroga sobre las relaciones Norte-Sur y sobre la explotación de los países africanos emergentes.







 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire